L’auteure se penche sur des fins de contes célèbres, restées dans l’oubli. Faisant le choix d’une lecture littérale, et non projective, elle met en exergue les sentiments contre-œdipiens parentaux en jeu dans ces récits. Sentiments dont l’occultation dans les théories psychanalytiques est à la mesure de ces quelques fins, parmi d’autres. Cette approche découvre d’autres faims, sur un versant archaïque où le pulsionnel et l’alimentaire se confondent, éclairant la compréhension de l’anorexie mentale à partir de la problématique œdipienne transgénérationelle qui la sous-tend. À la toute fin des faims, c’est la question de l’individuation au féminin qui s’invite sous un jour inédit…